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lundi 30 décembre 2013

Rétrospective 2013

Mon année 2013 ... Je ne saurais la résumer qu'avec un seul mot : riche. Riche en évenements, en découvertes, en nouveautés, en premières fois, en aventure, en souvenirs ...

En 2013, j'étais en terminale ES. J'ai passé en mars de cette année le concours pour Sciences Po Paris à Poitier, au Futuroscope (que j'ai visité en famille pour l'occasion). Je ne l'avais pas préparé par choix, j'ai donc échoué par choix. J'ai découvert la Bourgogne durant ces vacances.

Est née en moi, le projet de partir étudier en sciences politique à Montréal, ça prenait toute ma tête, mais je n'arrivais pas encore à le dire à mes parents. Je n'osais pas leur dire, que leur fille de 17 ans, voulait s'envoler au Québec dans quelques mois, et y habiter pour au moins 3 ans le temps de sa licence...

J'ai passé mon Baccalauréat, mention bien, 15 de moyenne. Bonheur.
Fin du lycée. Enfin.

Vacances entre amis à l'océan. Une semaine, des souvenirs, les derniers ensemble avant .... 3 mois.

J'ai fait une rencontre par internet datant d'octobre 2012. Une rencontre étonnante, qui s'est mue en flirt, en amitié, en complicité, en une relation de plus en plus forte ... en une rencontre décisive.
Cette année a été marquée par cette rencontre toute particulière. Je l'appellerais ici par G, aucun lien avec son prénom.

J'ai été acceptée à l'Université de Montréal, admise officiellement. Prémices d'un nouveau départ ...

J'ai fait un voyage au Pérou, pendant 3 semaines. Un voyage extrêmement riche en paysages, souvenirs d'images uniques, comme le Machu Pichu, la cordillère des Andes enneigées, Lima, ou Cuzco.

Au retour du Pérou, je commence et fini la préparation de mon départ pour le Québec.

On apprend le cancer de la gorge de mon père. Je vais partir dans quelques semaines.

25 août, je m'envole pour Montréal avec ma mère et ma soeur qui sont parties m'aider à m'installer, aide physique et psychologique aussi.

Je me suis éloignée de G, la réalité de la distance qui nous sépare à présent fait mal, les sentiments s'attisent, comme pour créer des ponts solides sur cet océan qui nous sépare à présent.
Une relation sous le thème de l'ascenseur émotionnel, on vacille entre des choses comme le bonheur, des sentiments, une attirance et parfois de la tristesse, un peu de déception, du désespoir, le pessimisme ...

Début d'études vivants, avec initiations, soirées, rencontres en masse. J'ai 18 ans. Je le fête avec des gens avec qui je trainais à ce moment, avec le recul je me suis rendue compte de leur non-intérêt pour moi. Enfin, sauf un.
Puis vite le désenchantement, perte de motivation, renfermement sur moi-même, oscillement entre perte d'espoir et espoir avec G, blues et malgré un retour en France d'une semaine en octobre, je n'arrive pas à retrouver de motivation, à sortir voir des gens, à être heureuse...
Seul G m'aide à aller mieux parfois.

Puis les examens arrivent, la réalité me frappe : je ne validerai qu'un ou deux cours, c'est officiel.
Qui dit examens, dit fin d'année et donc retour en France pour les vacances de Noël.
Je vais voir G à Paris, bonheur.

Je rentre en France, le plaisir de rentrer à la maison, retrouver ses marques. Mes parents m'organisent une fête d'anniversaire surprise avec tous mes amis au complet pour mes 18 ans.
Noël en famille, début d'un sentiment de distance vis à vis de ma famille. Je suis contente de revenir à la maison, mais le retour à la dépendance parentale m'agace. J'ai besoin de m'émanciper.

Je vois G à Paris, le lendemain il part vers un autre pays, pour un an. On s'aime le temps d'une journée. Séparation déchirante.

Et puis voilà, on y est, on est le 31 décembre 2013, cette année se finit demain, entre amis, pendant une fête, dans la joie et dans l'alcool.
Mais je voudrais être avec G.

Dans quelques jours c'est le retour à Montréal, nouvelle session, nouveaux cours, nouveau départ encore une fois.

Bonne année 2014 !

samedi 9 novembre 2013

J'aimerais

J'aimerais y croire. Avoir le droit, encore une fois d'espérer. De continuer à faire ce que je fais de mieux, imaginer un beau futur, une fin heureuse.
J'aimerais me dire que c'est possible, et j'aimerais m'en convaincre.
J'aimerais pouvoir être patiente et assez forte pour attendre que ça soit possible, que ça devienne réel.

Mais je sais. Je sais que tout ceci n'est qu'une mascarade, je sais que nous avons voulu jouer trop longtemps. On s'est amusé, on a suivi des règles, on en a brisé, on a pleuré et on a été heureux parfois, j'espère. On a vécu notre jeu jusqu'au bout, mais cela est fini, n'est-ce pas ?
On dit que c'est fini ... mais est-ce que cela a jamais commencé ? C'était une illusion ce jeu, un jeu de miroirs, un jeu d'espérances, de futurs flous et impossibles.
Nous étions comme deux jeunes enfants, qui ne comprenaient pas que le Temps était leur ennemi le plus puissant, que la réalité ne permettait pas les jeux d'enfants, ni les rêves d'enfants.
Et pourtant ... j'ose espérer, encore et toujours, du plus profond de mon coeur, que l'on ne perd jamais nos rêves d'enfant, que l'on oublie jamais ce qui nous a fait rêver.

Tous ces rêves d'enfants auxquels je m'accroche désespérément, je ne veux pas les voir disparaitre au fond de ma mémoire. Et même si je sais que c'est vain, je veux continuer à y croire, à croire en l'espoir qu'ils portaient, croire au bonheur qu'ils amenaient à vivre.

Et après tout ça, j'aimerais que toi aussi tu veuilles y croire, et j'aimerais que tu t'en souvienne, de nos jeux d'enfants amoureux.

lundi 16 septembre 2013

Ecrire c'est aimer.

Je veux écrire, mais parfois, seule l'envie est là, l'inspiration ne vient pas. Alors on pose quelques phrases, on espère avoir une idée, que cela va donner quelque chose de bien au final, qu'on sera lu et apprécié ... Mais on ne sait pas, on ne peut pas savoir si on va réussir à faire quelque chose de bien alors on continue d'écrire, et on verra bien.

Je ne sais pas très bien inventer des histoires, et pourtant j'adore cela. C'est bête hein, aimer quelque chose et ne pas réussir à bien le faire ? C'est comme aimer quelqu'un parfois, et ne pas savoir lui dire, ne pas pouvoir lui montrer. On ne trouve pas les mots non plus, on ne sait pas comment mettre nos idées, nos pensées à plat pour que ça donne quelque chose. Alors voilà, écrire c'est une histoire d'amour au final. On se lie à ce qui se passe, c'est entre nous et ce qu'on imagine. Ne pensez pas qu'il faut être fou, ou affreusement solitaire pour vivre ce genre d'histoire. Je ne le suis pas le moins du monde (du moins je ne suis pas solitaire) et pourtant j'en vis des histoires d'amour littéraire. J'ai eu des histoires lesbiennes et hétérosexuelles, j'ai aimé et j'aime encore ces personnages, ces histoires, ces vies.
Un auteur disait qu'il était très dur pour un écrivain de tuer son personnage, surtout son personnage principal. Encore une fois je reprend la métaphore de l'histoire d'amour. Tuer un personnage, le faire disparaitre c'est comme un chagrin d'amour. On a vécu des choses ensemble, on a construit quelque chose, et après un certain temps ça doit être fini. Des fois on sait dès le départ que c'est fichu, que ça ne marchera pas, qu'il y aura une fin malheureuse, et pourtant on continue, on s'acharne, on essaye d'y croire et de trouver un échappatoire.
Parfois, l'on aime tellement écrire, que l'on ne se sent compris qu'en écrivant, qu'en s'écrivant. On devient Narcisse qui se noie dans ses propres paroles, se suffit à lui même et à son imagination emplie de personnages aimés et détestés.

Et puis viennent les périodes de "break". On écrit plus, on y arrive plus, on n'arrive plus à aimer. Ecrire c'est aimer. Nos vies se confondent et nous n'arrivons plus ni à aimer nos personnages, ni nos amours réels. Nous devenons un peu solitaire, nous nous éloignons des choses fortes, celles qui vous transporte. On vit des choses, on expérimente mais on a perdu la chaleur d'antan, celle qui nous faisait écrire des lignes et des pages à la suite, celle qui nous faisait rencontrer Genna et les autres. On n'y arrive plus, on a la "flemme" de se poser et de passer du temps avec ces personnages et personnes que nous aimons, et qui nous aime. Pas besoin d'être en dépression pour ça, c'est un passage, c'est un moment de creux dans nos vies.

Un jour cela revient, on ouvre une histoire, on se replonge dans quelque chose. On se dit qu'on n'arrivera plus à aimer mais qu'on peut essayer d'y croire au moins. Alors on reprend la plume ou le clavier, et on se remet à vivre des choses.
Il suffit parfois simplement d'un nouveau départ, d'un élément nouveau pour nous faire changer, pour nous redonner la foi. Tous le monde change, tout change. Mais nous restons toujours lié à ce dont nous avons vraiment besoin.

Si un jour tu tombes amoureux de la plume, si à un moment de ta vie, enfant, jeune, adulte, tu as gouté au plaisir d'écrire, d'imaginer, de poser tes idées, tes pensées, tes rêves, ta vie, ce plaisir là tu le retrouvera un jour.
Ecrire c'est aimer, c'est comme un premier amour, et on oublie jamais notre premier amour.

samedi 15 juin 2013

Nora Gaspard: La parenthèse

Texte de Nora Gaspard : 
Corps nu, cuisses écartées, dans l’attente et le désir. Respiration douce mais impatiente. Une jambe fléchie, repos ultime, vie d'épure. 
Ses mains remontent mes cuisses, la pâleur de ma peau douce sous sa poigne, contraste permanent de nos vies en percussions répétées. Ses doigts approchent de mon antre, l'air manque. Délicatement, ses pouces dessinent l’arc autour de mes lèvres humides, se faufilant entre la peau et la chair, comme si mon sexe était le noyau d’un fruit délicat. Les paumes à la base de mes fesses, les petits doigts pressant la corolle fragile, les phalanges généreuses dessinent une parenthèse autour de moi… Me racontant l'histoire de nos heures présentes, sa gourmandise ouvre la porte de mon plaisir. De la pointe de la langue, il écrit son incise au sommet de mes frissons, en se délectant de mes humeurs acidulées. Il divague et réécrit l'histoire, explore passé présent ou pas, glissant des relatives, des complément de temps, des digressions alanguies à mes soupirs gémissants. 
Entre mes pieds, son sexe durcit.



Découvrez d'autres délicatesses sur le blog de Nora Gaspard (cliquez-ici pour visiter son blog) ;-)

jeudi 13 juin 2013

Brut.


Haut les cœurs. On est encore là. On a encore des choses à vivre. On peut encore crier, pleurer. Mais, qu’est-ce que t’as à pleurer ? Oui c’est pas bien beau mais que veux-tu ? C’est comme ça la vie, c’est comme ça les faux coups de foudre. C’est presque plus douloureux de voir briser un rêve qui restait irréel. Alors oui c’est pas bien beau mais : Haut les cœurs. Tu sais tu vaux mieux que ça. Tu es honnête, les mots sont sensibles et tu le sais, toi. C’est pas tout de le savoir, faut y faire attention.
Alors moi j’ai peur, moi j’ai peur. J’ai peur de pas savoir faire face aux mots, doux ou violents je sais jamais comment réagir. C’est ça aussi vivre, c’est avoir peur.
C’est pas facile de changer, essaye de changer de petit-déjeuner. Une habitude ça te bouffe. Essaye d’expliquer ce que tu peux pas avoir. Essaye de dire ce que tu ne veux pas, ce dont tu rêves. Vole et roule les fenêtres ouvertes. Fais-toi gifler le visage par le vent chaud d’été. Seule. Seule tu l’es et ce soir tu le ressens encore plus fortement. Tu te rends pas compte mais  quand même t’aimes ça être seule. Au moins avec toi-même t’es pas mal jugé, c’pour ton bien au pire et tu peux rêver sans qu’on te pollue de pessimismes qui te rongent. Ment pas, arrête, la seule personne qui t’aimera sera toi. Donc essaye un peu de t’aimer avant d’aimer. Car si tu ne le fais pas, quand tu te retrouveras seule tu seras malheureuses comme jamais. La solitude s’accompagne mieux si tu aimes la seule compagnie que tu peux avoir. Oublie les autres, arrête de chercher, arrête de regarder ailleurs. Compte sur toi, le soir quand ça va pas. Reste avec toi et va fumer, va prendre l’air et te découvrir.
Formidable non ? Tu es sur que maintenant même seule tu ne seras pas laissé pour compte.

lundi 10 juin 2013

Quatre sous les pins.

( A nouveau un début de nouvelle que je n'ai jamais terminé, du moins pour le moment ... Je vous le partage, car j'aime quand même mes personnages et je pense vraiment qu'un jour je terminerais cette nouvelle. )
Source photo : http://all-and-nothing.tumblr.com/

“Il roule depuis déjà trois heures, j’espère qu’on est bientôt arrivé. En plus je n’ai presque plus de batterie, je n’aime pas le silence de la voiture sans musique.” Mathéo râlait peut-être, mais qu’est-ce qu’il était heureux de venir passer quelques jours ici, sur le littoral landais. C’était des petites vacances qu’ils se faisaient, juste à quatre amis. Le hasard de leur rencontre avait fait qu’ils étaient un groupe équilibré, avec deux filles et deux garçons. Evidemment, comme dans beaucoup de groupes d’amis avec des membres de sexe opposé, il y eu des histoires entre eux, de courts essais de relation, mais l’amitié au fond ne peu se remplacer par de l’amour. Et inversement. Revenons-en à leur vacances. Mathéo, Justine, Lydia et Julian étaient donc en route depuis 3h pour une semaine de vacances. Ils s’étaient juré de ne pas emmener de boulot, de ne pas penser au boulot à faire en rentrant et s’offrir de vrais vacances.
Lydia avait ouvert les fenêtres de la voiture, et l’air chargé de l’odeur des pins rempli l’habitacle. “Cet air-là peut guérir un chagrin d’amour, c’est testé et approuvé! Véridique, je ne crois pas connaitre de meilleur remède à la déprime ou à la baisse de tension. Donc les gars, un conseil, si un jour vous n’êtes pas en forme, venez ici, mais prévenez moi que j’en profite aussi !” La bonne humeur de Justine réussit à convaincre Mathéo d’éteindre sa musique et de passer les derniers kilomètres à discuter avec les autres. Justine le sourire encore aux lèvres suite à sa phrase d’introduction des vacances repensa tout de même au réel besoin qu’elle avait eu de venir ici quand elle rompit 8 mois plus tôt. “Anyway, pensa-t-elle, c’est du passé, je suis heureuse de goûter à cette région avec mes amis. Que j’ai hâte qu’on s’installe! Mais j’ai faim…” C’est cette dernière pensée qu’elle exprima à voix haute aux autres. 
-On va essayer de s’arrêter dans le premier bled qui a un restau sympa, décida Julian, le conducteur officiel de cette petite bande. Je sais pas de quoi vous avez envie, mais un kebab à emporter à manger sur la plage me plairait assez… 
-Un kebab ici ? C’est pas la cité Ju’, on trouvera une sandwicherie sympa avec des frites au mieux je pense. Puis manger un kebab sur la plage, avec le sable, ça risque de finir étrangement croquant… 
-Lydia, soit pas si pessimiste, on trouvera bien quelque chose à emporter. En plus, si je me rappelle bien, c’est toi qui avait fait tombé ton kebab par terre l’autre soir. Non ? répondit malicieusement Mathéo. 
-C’est décidé, le premier boui-boui à emporter on s’y arrête, et on roule jusqu’à la plage pour déguster un festin face à l’océan, conclut-donc Julian. 
C’est ainsi qu’après une petite heure de route en pays landais, Mathéo toujours le nez par la fenêtre repérera le premier le vendeur de plat à emporter. C’était un petit producteur qui faisait quelques soirs l’été des plats à emporter pour les voyageurs en vacances. Il proposait donc de bons petits plats à base de canard notamment, mais aussi des soupes ou des salades composés. On voyait à son visage brunit par le soleil qu’il aimait travailler dehors, et selon sa pancarte qui indiquait en gras “PRODUITS DE LA FERME, BIO” qu’il aimait les bons produits. 
Lydia qui était la vraie citadine de la bande avait parfois des goûts bien carré et suivant souvent la mode bourgeoise … “Oh super, un producteur bio, on a qu’à acheter chez lui” déclara-t-elle donc très enthousiaste. 
“Attends, on va voir un peu les prix de ses plats, je te rappelle qu’on a un budget à tenir. Même si c’est les vacances, ‘faut pas se ruiner !” précisa Julian. 
Mathéo qui avait quand même très faim, ne se fit pas prier pour aller voir les prix. “Si on prend une salade landaise avec des gésiers pour quatre on en a pour 8,50€, ça vous va ? En plus je pense qu’on aura assez vu la quantité !” 
“Vous avez de la chance, avec ce plat j’offre en plus un demi pain, vous aurez de quoi vous nourrir pour ce soir ne vous en faîtes pas.” ajouta le fermier. 
“Vous êtes tous d’accord? demanda finalement Julian, de toute façon je ne sais pas si on trouvera autre chose plus loin à cette heure-là, et c’est vrai que ça donne envie!” 
Justine qui était un peu la trésorière pour les vacances, paya leur salade avec les gésiers encore tièdes et ils montèrent tous à sa suite dans la voiture en direction de la plage. 
Arrivé à la plage ils purent observer le soleil encore brillant sur l’océan calme. “C’est vraiment chouette l’été, déclara Justine tout bas, sa sensibilité facilement touchée, un tel spectacle c’est pas donné à voir tous les jours! 
-En même temps tu sais, ce n’est que le reflet du soleil sur l’eau, il n’y a rien d’exceptionnel à ça. 
-Toujours aussi poétique Julian, il n’y a pas que les sciences dans la vie! La beauté se trouve absolument partout, ouvre un peu les yeux et tu verras que la nature regorge de petites merveilles. répliqua vivement Justine. 
-Continuez à vous engueulez comme vous voulez, mais au moins asseyez vous et donnez nous à manger s’il vous plait. 
-Mathéo a très faim, donc c’est un conseil qu’il vous donne si vous vous voulez pas qu’une troisième personne se mette à crier ici ! appuya Lydia." 

[Suite bientôt ]

dimanche 26 mai 2013

Hell - Lolita Pille




“Nous avions inventé la lumière pour nier l’obscurité. Nous avons mis les étoiles dans le ciel, nous avons planté les réverbères tous les deux mètres dans les rues. Et des lampes dans nos maisons. Éteignez les étoiles et contemplez le ciel. Que voyez-vous? Rien. Vous êtes en face de l’infini que votre esprit limité ne peut pas concevoir et vous ne voyez plus rien. Et cela vous angoisse. C’est angoissant d’être en face de l’infini. Rassurez vous; vos yeux s’arrêteront toujours sur les étoiles qui obscures leur vision et n’iront pas plus loin. Aussi ignorez le vide qu’elles dissimulent. Éteignez la lumière et ouvrez grand les yeux. Vous ne voyez rien. Que l’obscurité que vous la percevez plutôt que vous ne la voyez. L’obscurité n’est pas hors de vous, l’obscurité est en vous.” 
— Citation du roman Hell de Lolita Pille. 

Un roman brut, une écriture simple, vulgaire, mais qui apporte une sensibilité au plus près des émotions des protagonistes. Ce n'est pas une oeuvre d'art, ce n'est pas très littéraire mais il a une puissance naturelle, des phrases courtes, un rythme angoissant, triste. C'est une tragédie, une tragédie contemporaine. Il parle de drogue, de sexe, d'une jeunesse perdue dans l'incompréhension d'un monde qui a tout. C'est le cri d'une élite qui a tout depuis toujours, qui ne se battra jamais pour réussir ou briller. Des jeunes filles et jeunes hommes avec des comptes en banque impossible à vider et une vie qui se vide de jour en jour de son sens. 


«Et ta débauche ne leurre qu’un instant ton désespoir caché.»

lundi 25 février 2013

You only live Once ~




L'année prochaine est pour moi une année importante, voire décisive. Le problème c'est que j'ai du faire un choix tôt (l'administration, les inscriptions.. tout ça tout ça) et évidemment, il se trouve que mes envies, mes idées ont changées depuis.
J'avais un projet en France initialement prévu, je devais entrer dans une grande Ecole (après un concours que je vais tout de même passer très bientôt, j'ai payé, tout ça tout ça) pour m'assurer un avenir brillant dans l'élite de la France.
Je ne dénigre pas l'élitisme, il en faut, je pense qu'une partie de cette élite le mérite, peut vraiment apporter beaucoup à la France et que ce n'est pas qu'une élite bourgeoise qui en est là car papa, maman ont pu payer leur études.
Mais, il se trouve que je suis une jeune fille très curieuse, qui a depuis ses plus jeunes années pris le gout du voyage et de la découverte.
Faire mes études en France me convenait très bien au départ, surtout que la troisième année dans cette école se faisait à l'étranger ce qui avait de quoi me plaire! Et puis c'est la suite logique de tout étudiant français, de continuer ses études dans son pays.
Et puis, l'idée à germer (à l'aide de salons pour étudiants, recherche sur internet..) de partir au Québec. Vous avez vu Inception ? Une citation aurait ici tout son sens : « La graine que nous avons plantée dans l’esprit de cet homme pourrait tout changer.» La graine c'est une idée, une idée qui une fois à sa place dans votre esprit peut tout changer. Mais comme une plante qui grandit, elle germe petit à petit, silencieusement, et de façon imperceptible elle prend toute la place.
Mon idée à moi c'était de partir au Québec. Au début ce n'était qu'une solution de repli si j'échouais à mon concours, et puis c'est devenu au fil du temps là où je devais aller.
Bien sur, je pensais tout t'abord que c'était par facilité (les modalités sont très simples pour intégrer une université québécoise si le programme n'est pas trop contingenté, la moyenne du bac demandée pour mon programme était largement atteignable) que je laissais tomber ma grande Ecole. Et puis, les arguments sont arrivés simplement à moi.
Comme je le disais plus tôt, j'ai appris à aimer voyager et découvrir de nouvelles choses. J'ai cette soif d'une vie vivante et riche, et je pense qu'en tant qu'étudiante, rien ne peut être plus riche que de vivre ses études dans un autre pays. En plus, d'un point de vue purement professionnel, qu'une jeune fille quitte son pays natal, seule, avant ses 18 ans pour faire ses études donc à l'étranger doit donner une vraie plus-value à un CV.
Et ce n'est pas non plus un reniement de mes "racines" ou de la France, étant donné que je compte revenir en France pour faire un master dans la grande Ecole française qui m'intéressait au préalable.
Evidemment quand j'y pense, tout quitter à mon âge, partir à l'inconnu me fait très peur, voir me rend triste. Mais, c'est ainsi, je suis convaincue que c'est le prix à payer pour grandir, mûrir, devenir quelqu'un d'autre peut être, avoir une vie folle.
C'est une expérience de vie qu'il ne faut pas rater. Bien sur dans sa vie on peut toujours imaginer voyager plus tard, vivre une année à l'étranger ou plus entre ses études et commencer à travailler ... Mais pouvoir combiner voyage et études, apprentissage d'une nouvelle culture et de connaissances en même temps ... Oui en effet c'est dangereux. Pourquoi ? La tentation de découvrir tant de nouvelles choses, une nouvelle culture (bien que francophone), de nouvelles personnes, un nouveau cadre de vie... se disperser et oublier qu'on est ici pour les études. C'est un challenge, et je suis prête à le relever.
YOLO disent-ils, on va se contenter de l'expression "on a qu'une vie" ici ;-) Et en effet, c'est un moteur très important dans ma vie.
Je suis d'une nature très gourmande, et bien c'est pareil pour la vie, je veux littéralement la croquer à pleines dents!
Pour le moment je ne peux pas réellement tant me projeter, mais ne voulant plus rester en France, il n'y a pas de raison pour que je réussisse ce concours.
Je ne sais pas si grand monde me lira, mais cette explication un peu vague, longue, personnelle, me permet de m'expliquer avec moi-même, pour ceux qui me liront et qui seront curieux à propos de ma vie et peut être plus tard pour mes proches si j'ai besoin de mettre à plat mes explications.

Si vous avez des commentaires n'hésitez pas, libre à vous de vous exprimer !

dimanche 27 janvier 2013

Envolées verbales.



Envie de danger, de se démonter la tête à l'aide de drogue dures. Envie de goûter à quelque chose de nouveau, de terrible, de fou et de merveilleux. Je ne sais pas de quoi seront faites les années qui arrivent alors je veux réaliser ce dont j'ai envie tout de suite. Prendre des risques et fuir cette vie.
Suis-je malheureuse ? Non, et alors, rien ne m'empêche de vouloir goûter autre chose. Je ne fais pas ma capricieuse, je ne veux pas quelque chose de mieux, je veux quelque chose de différent. Je suis prête à tout, tout quitter, tout recommencer, effacer et reconstruire ... J'ai plus à gagner qu'à perdre.
Je veux me perdre et m'oublier. Je n'ai pas peur de souffrir, j'ai déjà connu des déceptions et des peines, elles valent toutes le coup d'être vécues malgré les larmes qu'elles ont provoquées.
La vie vaut d'être vécue si l'on ose prendre des risques qui la rende précieuse. Je ne me connais pas encore, jusqu'où suis-je capable d'aller, quels sacrifices suis-je prête à faire ? Je ne sais pas encore tout ça et pourtant je suis une aventureuse qui souhaite goûter aveuglement des milliers des choses.
Bien sur que c'est une idée spontanée, insouciante voir naïve mais si une décision est réalisée suite à un coup de coeur, un coup de tête, ne vaux-t-elle pas le coup d'être concrétisée justement? Ce qui donne du relief à certaines choses dans notre vie c'est peut être la spontanéité de ces dernières. Cependant je ne veux pas vivre uniquement par coup de coeur, je suis consciente qu'il faut savoir aussi prendre son temps pour réfléchir, parfois.
Le temps nous ait compté, quelque soit notre âge, notre situation, ou notre vie. Il faut savoir quelles sont nos priorités et favoriser ce qui NOUS semble essentiel.
Prendre soin de soi c'est s'écouter, se respecter.
Vivre vite. Vivre corps et âme.

samedi 12 janvier 2013

How I Met Your Mother

De gauche à droite : Barney Stinson, Robin Sherbatsky, Ted Mosby, Marshall Eriksen, Lily Aldrin

Je suis une très grande fan de cette série américaine qu'est How I Met Your Mother. Cette série est une source de citations aussi vraies que touchantes, ou drôles, on est plongé dans la culture américaine dans ce qu'elle a de meilleur on pourrait dire et c'est un délice de la regarder encore et encore.
Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de la voir, je vous la conseille, et je vais essayer de vous en convaincre dans le présent article !
Petite fiche :

Titre original : How I Met Your Mother

Première diffusion aux U.S.A. le 19 septembre 2005

Série terminée - 9 saisons (2005-2014)

Genre : Comédie.

Format : 22mn

Avec : Josh Radnor, Jason Segel, Alyson Hannigan, Neil Patrick Harris, Cobie Smulders


Synopsis : 

Ted Mosby, raconte à ses enfants le récit de ses longues années d'aventures, de découvertes, d'émotions et de troubles passées à New-York et qui ont abouties sur la rencontre de leur mère. On suit ainsi Ted, accompagné de ses meilleurs amis Lily et Marshall, puis Barney et Robin, dans des histoires tout aussi excentriques, folles, drôles, touchantes et déterminantes, menant à la rencontre de son grand Amour...
Source : Moi-même


Mon avis : 

How I Met Your Mother est une série qui réunit à mon avis tout le meilleur de ce qu'il peut y avoir : 
Des relations amicales et amoureuses dans toutes leur complexité, leur beauté, leur force et leur souffrance, de nombreux moments très drôles et complètement fous, des expériences de vies avec des réelles questions, des réelles problématiques comme le fait de poursuivre ou non ses rêves, des opportunités de carrières poussant à des sacrifices, des déménagements, des séparations, des mariages...L'histoire se passe en plus principalement à New-York ce qui rajoute un charme et un cadre très agréable pour suivre la série. Les personnages sont aussi le point central de l'intérêt qu'a la série, ils sont relativement réalistes (on reste dans une série, ce n'est pas divertissant si ils sont juste comme nous), ont des caractères réellement travaillés et qui créent entre la bande d'amis une réelle complicité par leur complémentarité.
La raison de mon engouement pour cette série est vraiment l'importance qui est faite sur les relations humaines, et celles-ci sont vraiment bien écrites, mises en scène et jouées.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste, leurs passages plus ou moins long dans la série laisse souvent un souvenir aussi marquant que les personnages principaux, du notamment à de nombreux special guests.
On peut par exemple en citer quelqu'un(e)s : Katy Perry, Jennifer Morrison, Bob Barker, Laura Prepon, Alan Thicke, Enrique Iglesias, Britney Spears ou encore, Jennifer Lopez ! J'ai adoré toute la série car je suis devenue une fan, mais je reconnais que la saison 9 sans être de trop car il fallait bien terminer l'histoire, a mis un peu trop de temps à arriver, et dans les dernières saisons on peut sentir parfois un essoufflement de la série, des gags et aussi des relations amoureuses qui deviennent parfois un peu fatigantes car ne menant à rien ou devenant compliquées pour créer du drama et faire durer la série... 
Les premières saisons, jusqu'environ la 4 ou 5 (je les ai vu il y a pas mal de temps, tous les épisodes se mélangent donc excusez ma précision relative sur ces conseils...), sont vraiment les meilleures, le rythme est toujours juste, les anecdotes drôles vraiment amusantes et surprenantes et on découvre l'approfondissement des relations entre les 5 personnages principaux. 
Je n'ai jamais écrit de critique de série, et il y aurait beaucoup à dire sur cette série, notamment en prenant en référence certains épisodes ou moments clefs de l'histoire, mais ici je veux vous donnez un aperçu général en espérant vous donnez envie de voir cette série!

Oui il y a des moments de comédies musicales et de chansons vraiment vraiment géniaux !
Je pourrais faire une "critique de fan", mais ça me prendrait beaucoup beaucoup de temps (je voudrais parler de pleins de choses, certaines relations de Ted que j'ai aimé ou non, le personnage de Robin, les lubies perverses de Barney, le Captain, le travail de Marshall, les citations de Ted en père en voix off, la rivalité entre le Canada et les Etats-Unis entre Robin et Barney...), je voudrais faire des liens avec pleins de choses en partant de cette série, mais je ne me sens vraiment pas pour le moment les capacités pour le faire. Il faudrait que je revois tous les épisodes, et que je fasse presque un article pour chacun.... Il doit certainement en avoir suffisamment sur internet de personnes plus accro que moi, donc je leur laisse le soin de réaliser ce travail!
Porte des toilettes du McGee's Pub


Dans cette série de nombreuses répliques ont retenues mon attention. Une des plus marquante pour moi appartient à Lily qui explique à Ted son choix de partir, quitter New-York sur un coup de tête passionné pour tenter de vivre son rêve : 

Ted: No, it's not an adventure, it's a mistake!
Lily: OK, yes it's a mistake. I know it's a mistake, but there are certain things in life where you know it's a mistake but you don't really know it's a mistake because the only way to really know it's a mistake is to make the mistake and look back and say 'yep, that was a mistake.' So really, the bigger mistake would be to not make the mistake, because then you'd go your whole life not knowing if something is a mistake or not. And dammit, I've made no mistakes! I've done all of this; my life, my relationship, my career, mistake-free. Does any of this make sense to you?
Ted : I dunno, you said mistake a lot.
Source de la citation

Traduction : 
Ted : Non, ce n'est pas une aventure, c'est une erreur !
Lily : OK, d'accord c'est une erreur. Je sais que c'est une erreur, mais il y a des moments dans la vie où on sait que c'est une erreur sans savoir que c'est une erreur, car le seul moyen de savoir que c'en est une est de faire l'erreur et regarder en arrière et dire : "Ouaip, c'était une erreur."Alors la plus grosse erreur serait de ne pas faire l'erreur parce qu'on passerait sa vie sans savoir si c'était une erreur ou non. Et merde, j'ai fait aucunes erreurs! J'ai tout fait, ma vie, mon couple, ma carrière, sans erreurs. Est-ce que ça a du sens pour toi ?  Ted : J'sais pas, tu as beaucoup dit erreurs.


Comme évoqué plus haut, la série offre quelques moments musicaux, que l'on peut retrouver dans un CD cultissime pour les fans sur iTunes ici : How I Met Your Music ! Il est vraiment vraiment génial... mais c'est vraiment un goodies de fan car il regroupe que des musiques qui sont des références précises à des moments clefs de la série ! Neil Patrick Harris qui joue Barney est notamment un très bon chanteur de comédie musicale !

Juste pour le plaisir, je vous en mets une dont on peut aussi bien profiter sans avoir vu la série ou être fin connaisseur (enfin je pense...) :


/Désactiver les annotations pour pas gâcher la vidéo/


Et enfin, lors du week-end que j'ai passé à New-York pour le marathon, j'ai pu aller dans le bar qui a servi d'inspiration au MacLaren's Pub !

Il s'appelle le MacGee's Pub, et en effet on peut bien voir que c'est bien lui qui a servi d'inspiration, non pas car l'intérieur ressemble parfaitement au bar de la série, mais par toutes les photos et posters affichés !

Voici donc quelques de mes photos :









J'espère que cet article vous a plu !
See you soon !

jeudi 3 janvier 2013

Une matinée parisienne.





Ma vie se passerait entre New York et un breakfast avec toast et bacon et Paris avec un café et une clope admirant les toits Haussmanniens. A Paris je choisirai dans ma penderie un corset, des bas, des jarretelles, juste pour me sentir belle puis j’aviserai pour un chemisier blanc, un pantalon noir et mes escarpins Louboutin. La cigarette à la bouche je sortirai acheter le journal que je lirai sur un banc. Je ne peux me concentrer sur le journal qu’hors de chez moi, c’est ainsi. Elégante, gantée, fière et insouciante je me rendrai à la terrasse de ce Starbucks d’où j’ai une vue dégagée sur la ville qui se réveille. Un livre, un stylo, une feuille et de la musique rempliront mon sac, selon mon humeur je saurai m’occuper. Ce matin là, j’appellerai mon ami resté à New-York, le décalage m’importera peu car je voudrai lui dire que la jeune fille croisée trois mois plus tôt, avec qui il eut une aventure qui se finit dans un échec de relation à distance venait d’entrer dans la librairie d’en face. Nous parlerons du passé quelques temps, il m’enverra balader en critiquant mes manières snob de parisienne qui ne se soucie pas de déranger devant un semblant de nouvelle importante. Après cela, je retournerai à mon appartement, il ne sera pas encore 11h mais je réfléchirai où manger. J’aurais envie de quelque chose de simple et d’asiatique. Le choix fait je déciderai de me changer pour une tenue plus sobre. J’échangerai mon pantalon contre un jean slim noir, et mes escarpins contre des babies.